War Babies
J'ai lu un article dans une revue qui m'a mise à l'envers...
au sujet des femmes qui se font violer durant la guerre et qui ont une grossesse par la suite...
Je trouve ça absolument horrifiant de penser que 3000 à 5000 femmes ont été violées par des monstres avec des fusils...
Des femmes dans un village ont toutes été amenées dans la mairie avec l'accord du maire et se sont fait violer continuellement pendant trois semaines. Mais dans quelle sorte de planète vivons-nous?
Une femme a regarder les soldats tuer ses 7 enfants et son mari pour ensuite ce faire violer. J'ai le goût de hurler à l'injustice quand je lis des horreurs pareilles.
Une autre femme a été amenée avec sa fille de 16 ans dans un vieil entrepôt où d'autres femmes étaient, elles ont été séparées et violées. Quand la mère croisait sa fille, sa fille la suppliait de la tuer...
Pourquoi? Le silence... il n'avait personne pour les aider et tous ces hommes qui restent impunis...
Toutes ces femmes qui ont des enfants non désirées tous ces enfants délaissés..
Je suis trop révoltée pour continuer, mais ce blog n'est certainement pas terminé.
Dernière modification le 11/06/2006 @ 22:24 par Drizzt
Écrit le: 05/10/2003 @ 20:32
3000 à 5000 !!!
Ça commence à être beaucoup...
Quelques petites citations prise dans "Le monde" du 23 janvier 2001 (les commentaires entre [] sont de moi):
Ouvert le 20 mars 2000, le procès "du camp des viols" de Foca [Sud-Est de la Bosnie] qui s'est terminé jeudi 22 février [2001] en première instance par la condamnation de trois accusés à des peines comprises entre douze et vingt-huit ans de prison, marquera d'une pierre blanche l'histoire de la justice pénale internationale. Pour la première fois, elle a qualifié le viol de civils en temps de guerre de "crime contre l'humanité".
Tous sont accusés d'avoir ordonné, encouragé, laissé faire ou participé à ces viols systématiques, collectifs et répétés. Dragoljub Kunarac (vingt-huit ans de prison) : "Vous avez personnellement violé D.B. et encouragé le viol collectif du témoin 75. (…) Vous avez violé les témoins 87, 183. Vous avez raillé la victime en disant aux autres soldats d'attendre leur tour pendant que vous la violiez, en vous moquant d'elle pendant que les autres soldats la violaient et, enfin, en disant qu'elle aurait des bébés serbes dont elle ne connaîtrait pas le père".
AU-DELÀ DE LA CONDAMNATION
La litanie se poursuit : "Vous avez donné la permission de violer le témoin 186 contre 100 deutschemarks. Vous avez manifesté le mépris le plus criant pour la dignité des femmes et leur droit humain fondamental à l'autodétermination en matière sexuelle. (…) En campagne, vous étiez un soldat courageux. Votre autorité aurait pu vous permettre de mettre un terme aux souffrances de ces femmes. Votre participation à ce système cauchemardesque n'en est donc que plus odieuse". Radomir Kovac (vingt ans de prison) : "Vous avez abusé d'une enfant de 12 ans, puis vous l'avez vendue comme un objet. C'est l'exemple le plus frappant de votre caractère dépravé et corrompu". Zoran Vukovic (douze ans de prison) : "Vous avez raillé la douleur d'une fille de 15 ans que vous aviez violée. Vous lui avez dit que vous lui auriez fait des choses bien pires si elle n'avait pas eu le même âge que votre fille. Vos actions méritent une sanction sévère". Les mots tombent, prononcés sans aménité mais avec une pointe de dégoût devant le sadisme des actes, le cynisme de ces hommes qui ont vendu des jeunes filles, après en avoir abusé, à d'autres soudards.
Mais le jugement va au-delà de ces trois condamnations. C'est le système du viol comme outil de la "purification ethnique" qui est pointé du doigt. Si "les preuves ne sont pas suffisantes pour conclure qu'il existait une démarche concertée ou des ordres de violer les femmes musulmanes (…) il a été établi que les membres des forces armées serbes de Bosnie avaient recours au viol comme instrument de terreur. Un instrument dont ils pouvaient user en toute liberté contre quiconque, et quand bon leur semblait". Et le juge Mumba de rappeler ces paroles d'Eleanor Roosevelt : "Où les droits universels de l'homme commencent-ils en fin de compte ? En tous lieux, près de chez soi".
Je ne sait pas si le blog est terminé mais la suite de commentaire est loin de l'être...
Sur une note plus joyeuse : Bienvenue a Believe notre nouvelle collaboratrice !