Ce qu'il reste de nous
Nick
C'est avec un grand plaisir que je suis aller voir le documentaire Ce qu'il reste de nous de l'Office nationale du film du Canada avec Drizzt et Tchibou hier soir.
Cet excellent documentaire raconte de quelle façon le peuple tibétain est oppressé par les Chinois depuis plus de 50 ans.
Ce documentaire est beaucoup plus une oeuvre sentimale qu'informative. J'ai personnellement adoré la formule. On sent très bien le malaise quotidien qui occupe les Tibétains en ce qui concerne la liberté d'expression, de politique et de religion. On y explique aussi de quelle façon se fait la résistance non-violente proposée par le Dalaï-Lama et on y voit clairement le résultat.
Après ce documentaire, vous n'aurez pas appris une quantité phénoménale d'information concernant le peuple tibétain mais vous aller avoir un bien meilleure idée de quelle façon se passe leur quotidien.
Mon opinion personnelle : une grande oeuvre émotive, prénez 76 minutes de votre vie et aller voir ça !!
Information générale sur le film
Personnage principal et surtout pèlerine : Kalsang Dolma
Réalisateurs : François Prévost et Hugo Latulippe
Producteurs : François Prévost et Yves Bisaillon
Il y a 50 ans que les Tibétains de l’intérieur espère le retour du dalaï-lama. Il y a 50 ans qu’il n’a pu franchir librement les montagnes qui mènent à Lhassa. Un simple écran portatif a conjuré le sort, abolissant un demi-siècle d’absence du chef spirituel et politique du peuple tibétain.
Kalsang Dolma, une Tibétaine réfugiée au Québec dans les années 1980, traverse la frontière de la plus vaste prison du monde. Elle transporte un écran portatif et un message filmé du XIVe dalaï-lama s’adressant aux gens de l’intérieur. Dans les maisons, sous les tentes des nomades et dans les monastères, on se serre autour du petit écran. Mais le projet comporte des risques : le moine-phare du bouddhisme tibétain, Prix Nobel de la paix, est toujours considéré par Beijing et son armée d’occupation comme une menace à la sécurité nationale. Les visionnements du message aux quatre coins du Pays des neiges déclenchent une avalanche de témoignages émouvants et permettent, pour l’une des premières fois, de documenter la douloureuse réalité des six millions de Tibétains qui vivent au Tibet, sous l’emprise de la douleur. Il y avait longtemps que l’espoir n’avait pas pris corps, n’avait pas eu de visage, de ce côté-là de l’Himãlaya. Au cours de ce voyage au bout de la nuit, Kalsang partagera le quotidien des siens, brisés par 50 ans de terreur.
L’enquête que mène Kalsang révèle ce que nous savions dès 1950 : les Nations Unies ont bel et bien été informées du génocide en cours, tout au long de ce demi-siècle. Elles le savent toujours et nous le savons aussi aujourd’hui. Ébranlée par tant d’indifférence, Kalsang admet que la colère a parfois ses raisons. D’autant plus que la Chine moderne, nouvelle amie des entreprises multinationales canadiennes, américaines, japonaises et européennes, a fait du Tibet son grenier et sa poubelle. Les Tibétains vont-ils s’en remettre à l’idée qu’un pays peut se poursuivre en dehors de son territoire? Pour toute réponse, ils offrent leur persistance à demeurer ce qu’ils sont malgré une oppressante machine totalitaire et leur sens de l’équilibre à tous égards, une leçon de résistance quotidienne pour chacun d’entre nous. Une sorte de prophétie, pour que l’histoire des humains se poursuive au-delà de notre temps.
Tourné entre 1996 et 2004 à l’insu des autorités chinoises à l’aide de petites caméras numériques, Ce qu’il reste de nous mène droit au cœur du drame qui mine la civilisation tibétaine depuis plus de 50 ans. Empreint d’humanité, ce film engage un débat de fond sur notre responsabilité individuelle et collective envers ces trois générations de Tibétains qui, malgré la disparition d’un million deux cent mille des leurs, ont refusé jusqu’ici de céder à la violence.
Dernière modification le 17/10/2004 @ 15:57 par Drizzt
Écrit le: 17/10/2004 @ 14:03
Comme vous pouvez le constater, on a pas été voir le match de football hier.
Ce ne tentait donc pas à beaucoup de monde finalement...