Pedophilie ?
Encore une fois, l'excellent Richard Martineau sur son site web nous fais part d'un de ses textes, très pertinent pour ceux qui suivent l'actualité québécoise...
Il est un peu long mais en vaut la lecture !!
L'INSOLENTE FIERTÉ DES PERVERS
Selon un juge de la Cour suprême de Colombie-Britannique, la possession de pornographie infantile ne devrait pas être jugée illégale puisque les lois qui l'interdisent contreviennent à la Charte canadienne des droits et libertés. On devrait donc cesser de harceler les pauvres pédophiles, et les laisser se branler en paix devant leurs collections de photos cochonnes montrant des enfants de cinq ans se faisant défoncer par des jouisseurs de cinquante-trois ans. (Je ne parle pas ici de films de fiction qui traitent de la pédophilie, comme Happiness ou Lolita; mais bien de vraie porno infantile, avec de vrais enfants.)
Cette décision a été rendue après qu'un pédophile de 65 ans eut décidé de se rendre en Cour suprême pour «défendre ses droits». «J'en ai ras le bol de me cacher, a dit le pépère pervers à un journaliste du Globe and Mail. Je suis fier de ce que je suis, et je suis décidé à me tenir debout.»
C'est le nouveau discours des pédophiles: après la honte, la fierté. On a eu le Black Power et le Gay Power: voici maintenant le Pedo Power. «Laissez venir à nous les petits enfants...»
Je n'exagère pas. Sur Internet, on retrouve le site d'une association de défense des droits des pédophiles: The Pedophile Liberation Front (le Front de libération des pédophiles). Les rédacteurs de ce site son clairs: les pédophiles forment une minorité sexuelle assiégée, et il est temps pour eux de sortir de l'ombre et de revendiquer leurs droits.
«Les homosexuels et les couples interraciaux ont réussi à se faire accepter, y lit-on. Nous, les pédophiles, ne sommes pas si chanceux. Heureusement, nous avons de bonnes raisons d'espérer. Barnes and Nobles [l'une des plus importantes chaînes de librairies aux États-Unis] connaît des ennuis judiciaires pour avoir vendu des livres contenant des photos d'enfants nus. Si la Cour suprême des États-Unis penche en sa faveur, ça sera une ÉNORME victoire pour nous. Et la décision de Showtime [un canal de télé payante] de diffuser le film Lolita, d'Adrian Lyne, est une occasion de célébrer pour tous les pédophiles - même si le film est pourri.»
Bref, on voit que les pédos ont changé de tactique. Alors qu'hier, ils se cachaient honteusement dans les ruelles, aujourd'hui, ils sortent dans la rue et lèvent le poing (pour ne pas dire la queue). Ils tentent même de profiter de combats légitimes défendant la liberté d'expression et les droits des minorités pour faire avancer leur cause.
Comme s'il y avait un parallèle à faire entre les homosexuels, qui sont des adultes consentants, et les pédophiles, qui pelotent des enfants de sept ans!
Il faut dire que selon les pédophiles militants, la pédophilie n'est ni un crime ni une déviation, mais un choix de vie. Un choix, disent-ils, aussi inoffensif que la masturbation.
Prenez ces affirmations retrouvées sur le site du Front de libération des pédophiles (le FLP), par exemple.
(Ce long passage est tiré de Une autre forme de sexualité: ce que les «vrais» adultes ne peuvent comprendre, un manifeste pédophile signé «TheSlurp»):
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«L'une des accusations typiques portées à l'encontre des pédophiles est que nous exploitons la faiblesse des enfants dans le but d'avoir des relations sexuelles avec eux; en d'autres termes, que nous utilisons les enfants comme s'ils étaient de petits adultes sans défense. (...) Or, la sexualité d'un pédophile est comparable à celle des enfants, mais pas à celle des adultes.
(...) Un adulte hétérosexuel n'agit que dans un but ultime: la pénétration. La relation sexuelle est considérée par les deux amants comme quelque chose devant finalement déboucher sur la pénétration, les autres pratiques n'étant perçues que comme des «préliminaires». (...)
La sexualité enfantine ne suit pas cette direction. L'acte sexuel d'un enfant n'a pas un début fixe et une fin précise. Un enfant, après que vous avez caressé ses cuisses pendant une demi-heure, ne se sentira pas nécessairement excité et ne s'attendra pas spécialement à ce que vous alliez plus loin.
Un pédophile agira de manière très différente, avec son ou sa partenaire, que ce que ferait un hétérosexuel. Les pédophiles ne «poussent» pas leurs partenaires à aller «plus loin», parce que «aller quelque part» n'est pas la manière dont nous envisageons le sexe. (...) Notre relation ne se termine pas en glorieuses pénétrations, dans un commun et beuglant orgasme façon Neuf semaines et demie. L'image du pédophile qui s'empare d'une fillette, qui lui enfonce son pénis érigé dans le vagin, et qui s'agite contre elle en produisant des bruits inhumains, n'est qu'un fantasme dans l'esprit des non-pédophiles.
La sexualité entre un adulte et un enfant est entièrement faite de sensations. Nous et nos partenaires pouvons ressentir de profondes sensations sexuelles en accomplissant des actes qui, s'ils étaient accomplis par deux adultes, ne paraîtraient même pas obscènes sur la plupart des plages d'Europe. (...)
Mon expérience personnelle m'a appris que j'étais incapable de donner aux femmes le genre de performances sexuelles auxquelles elles s'attendent. Ma sexualité n'est faite pour elles que de préliminaires; et, souvent, j'ai pu percevoir cette interrogation: «Bon, et maintenant, on fait quoi?»
Eh bien, il n'y a pas de: «On fait quoi, maintenant?» pour moi. Je ne me sens pas obligé de suivre le chemin habituellement admis de la sexualité adulte. Je veux pouvoir m'arrêter, pouvoir être distrait, pouvoir la caresser pendant des heures, peut-être même essayer des trucs un peu tordus, mais je n'ai jamais le sentiment que toute la rencontre doive se terminer par une copulation.
À l'opposé, un enfant ne se sentira pas surpris si je décide soudainement qu'il est temps de faire autre chose. Il ne se sentira pas désappointé si j'essaye une nouvelle manière de le rendre heureux. Je peux être l'ours en peluche de l'enfant, je peux être pris dans les bras quand cela est nécessaire, on peut me parler ou me caresser suivant le pur sentiment de l'instant. Avec un enfant, il n'y a que de bonnes sensations, parce que quand l'enfant déclare qu'il est temps d'arrêter, quand le désir de l'enfant est absent, alors les choses ne vont pas plus loin. Je ne me sens pas obligé de faire en sorte qu'elles aillent plus loin. Il ne peut pas y avoir d'abus.»
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Désolé de vous avoir fait lire ce texte, mais c'est nécessaire si l'on veut bien comprendre la logique perverse des pédophiles.
Auparavant, les pédophiles étaient isolés, ils vivaient au ban de la société; maintenant, grâce au Net, ils peuvent créer des réseaux, s'échanger des trucs, se communiquer des «bonnes adresses». Certains ont même leurs pages personnelles!
Les créateurs du site Internet du FLP vont jusqu'à donner des conseils aux pédophiles qui veulent télécharger des photos d'enfants violentés sur le NET!
«Règle numéro un: N'utilisez pas les newsgroups pour visionner de la porno infantile. Abonnez-vous plutôt à un groupe payant. Règle numéro deux: Ne sauvez jamais les photos pornos que vous téléchargez: la police pourrait les retrouver, et ces photos pourraient être utilisées contre vous dans une cour de justice. Règle numéro trois: Ne parlez pas de vos tendances pédophiles dans les chat rooms. Moins vous parlez, mieux c'est...»
Etc., etc.
Comment en sommes-nous arrivés là? Comment des pervers qui étaient naguère ostracisés sont maintenant fiers de ce qu'ils sont, et de ce qu'ils font? (Il y a même une Journée internationale de la fierté des pédophiles, le 25 avril!)
Simple: ils vivent dans une société narcissique.
Auparavant, on disait aux malades: «Changez, cherchez de l'aide, guérissez votre mal.» Maintenant, on leur dit: «Apprenez à accepter votre singularité."
Écrit le: 18/11/2004 @ 19:04
C'est bien le texte, mais je m'attendais à ce que tu nous donnes ton point de vue ou que tu nous mettes dans un contexte quelconque par rapport au sujet. Là, j'ai l'impression que tu as voulu partager quelque chose avec nous, mais que tu ne nous as donné que la pensée d'un autre. Qu'est-ce qui t'a motivé à lire l'article? À vouloir nous le faire partager? Et ainsi de suite. J'ai l'impression d'être devant une discertation incomplète où la conclusion aurait été escamotée.
Concernant le sujet lui même, je ne suis pas d'accord aux relations pédophiles parce qu'il s'agit d'une situation où l'un des deux partenaires (l'enfant en l'occurance) est innocent dans le jeu, il ne connaît pas sa sexualité et je ne considère pas celà comme une façon saine de la découvrir. Et là je ne parle pas de viol, je parle simplement que les enfants en quête de découvertes peuvent être tenté. Le viol, c'est une autre histoire... intolérable pour quiconque à tout âge.
Cependant, il ne faudrait pas mettre toutes les personnes avec des penchants pédophiles dans le même panier. S'ils savent se contrôler, que le jeu ne reste qu'au niveau du fantasme. Après tout, des gens sont capables de faire abstinance, non?
Il est cependant malheureux de voir que la société en est rendue à un point où le simple fait d'avoir en librairie un livre contenant des images nues d'enfants est considéré condamnable(qui n'a pas sa photo de lui tout nu quand il était petit? Et je ne dis pas de photo de vous nu maintenant que vous êtes adultes, bande de petits pervers). Avez-vous remarqué qu'aujourd'hui, on ne pourrait pas faire la scèce du petit enfant nu qui sauve son père dans le premier Superman? Le sujet en est devenu un ultra tabou. Pour quelqu'un d'équilibrer, une scène comme ça n'a rien d'excitant, c'est naturel, c'est comme ça, c'est être tel que la nature nous a fait. La nudité d'un enfant peu servir à représenter son innocence, sa fragilité, sa confiance envers l'autre et c'est malheureusement une image qu'on n'a plus le droit d'utiliser.
Alors voilà, je ne suis pas près à catégoriser quelqu'un comme ça. Sinon, il faudrait retourner à la case départ avec l'homosexualité, la sodomie, les liens extra-conjugaux, les relations avant le mariage. D'ailleurs, selon vous, pourquoi l'inceste est-il mal vu? Après tout, si ce sont deux adultes consentants, où se situe le problème? N'est-il pas d'ordre culturel et d'éducation? L'inceste a été banni à cause des problèmes génétiques que celà pouvait entraîner et de l'abus de confiance qu'un parent IMMÉDIAT pouvait avoir sur son enfant. Pourtant tout parent saint ne désirera pas son enfant, il l'aimera comme il se doit. Le danger est beaucoup plus grand s'il s'agit d'un conjoint autre d'un des deux parents ou d'une personne de la parenté éloignée (oncle/tante, grand-père/grand-mère, cousin/cousine, car par définition, l'inceste ne peut se produire qu'entre frère, soeur et parent, les relations sexuelles avec les autres membres de la famille éloignées n'entrant pas dans cette catégorie). Là encore, il ne faudrait pas voir de l'inceste où il n'y en a pas, c'est-à-dire qu'il est normal que certains enfants découvrent une partie de leur physiologie, de leurs différences sexuelles et même leur plaisir sexuel avec un frère, une soeur ou bien encore un cousin ou une cousine. Dans ce cas, il s'agit d'un processus normal.
Voilà donc ce que j'avais à dire. Il ne faut pas voir la pédophilie comme une déviance sexuelle devant être punie par la loi, mais il s'agit de prévenir et d'agir afin que ce comportement ne devienne pas problématique pour le développement sain des enfants.