Rupture des négociations à Québec
Selon cet article de CyberPresse, le gouvernement Charest a décidé de rompre les négociations, mais aussi d'ajourner la séance de l'Assemblée Nationale, dans le but de passer une loi spéciale décrétant le contrat de travail des 500 000 employés de l'état. Ce matin, les députés seront appelés à une séance extraordinaire dans le but de faire passer cette loi, mais aussi la loi 124, au sujet des CPE.
Le projet de loi prévoira des augmentations de salaires de 8% pour les quatre prochaines années. Pour l'année en cours, 2005-2006, comme pour la précédente, les salaires seront gelés, comme le voulait la proposition déposée par Québec il y a 18 mois (12,6% sur six ans incluant l'équité salariale).
Unanimement, du côté des centrales, on rugissait devant le «coup de force», tout en étant bien conscient que rien ne pourrait faire dévier le gouvernement.
Dernière modification le 15/12/2005 @ 07:10 par Drizzt
Écrit le: 15/12/2005 @ 07:55
J'écoutais Claudette Carbonneau ce matin à la radio pour apprendre que le gouvernement avait passé moins de 20 heures à négocier la convention collective des employés du secteur public.
Considérant que chaque augmentation de 1% des salaires coûte environ 240M$, selon Mme Carbonneau, il est assez difficile de dire que le gouvernement met son temps à la bonne place.